En partenariat avec l’Alliance Voahary Gasy, l’Association des journalistes Aro Voahary, une campagne de sensibilisation a été effectuée dans quelques localités du district de Lalangiana et de Vohibato dont : la Commune Rurale Sahambavy, le village d’Ambatovaky et auprès de la Commune d’Ampangaba Alatsinainy Ialamarina. Ces localités étaient choisies pour effectuer cette campagne de sensibilisation en raison de la gravité des exploitations des ressources naturelles par la population locale.
La majorité de la population de ces localités travaillent comme charbonnier, exploitants en bois de chauffe et bois pour construction.
Plusieurs thèmes ont été discutés pendant quelques jours afin que les membres de ces communautés puissent être informés sur :
- Les lois régissant la gestion locale des ressources naturelles, comme le cas de la gestion forestière
- Leurs responsabilités par rapport aux transferts des gestions des ressources qu’on leurs a attribués
- Le partenariat avec les organismes environnementaux pour faire face aux gestions des difficultés rencontrées par rapport à la gestion des ressources naturelles.
Cette campagne présentait une grande occasion pour la population afin d’évoquer également leurs soucis et problèmes par rapport à la gestion des ressources qui leurs étaient transférées. Ils ont surtout partagé leurs souhaits d’obtenir des appuis pour qu’ils vivent mieux et subviennent aux besoins quotidiens afin de ne pas être obligés de faire de la ressource naturelle, un moyen de subsistance.
Plusieurs soucis sur les partages de responsabilités sur la gestion forestière étaient également évoqués auxquels chaque partie prenante y étaient citée : les responsables de l’administration forestière, les organismes de développement et de conservation, et les membres des communautés de base même. Chacun, selon leurs avis doit prendre sa part de responsabilité et de décision afin d’assoir une meilleure gestion de nos ressources naturelles.
Prises en note par l’équipe de l’Alliance Voahary Gasy, les informations recueillies seront traitées et diffusées ou destinées aux responsables concernés. Pour suite à cette activité de sensibilisation, le numéro vert 512 est toujours ouvert à tout public s’il y a des informations, des suggestions, des doléances relatives à la conservation et à la gestion de l’environnement à Madagascar.